Télécharger l’article en format .pdf
Elisabeth Terrien
Introduction
En tant que chrétiens, parents et éducateurs ont la charge de transmettre la Bonne Nouvelle aux générations suivantes, « (…) pour que le témoignage en soit présenté à tous les peuples (…) »[1]. Le synode sur la Parole en 2008, et celui sur l’évangélisation en 2011 montrent l’importance que Benoit XVI porte à un retour aux sources de la foi : « Nous devons aider les jeunes à acquérir une intimité et une familiarité avec la Sainte Écriture, pour qu’elle soit comme une boussole qui leur indique la route à suivre. »[2] Cette recommandation du Saint Père peut paraître insensée pour beaucoup d’éducateurs, notamment catholiques, qui se rendent compte du peu de connaissances qu’ils ont des Textes Saints. Pour transmettre il faut avoir reçu et on ne peut transmettre qu’à mesure de ce qu’on a nous même reçu. Comment faire alors lorsque toute une génération de parents, nés après les années 60, n’a que peu de connaissances bibliques ? Comment faire pour partager ce trésor culturel et spirituel majeur à une génération en quête de repères mais qui semble apparemment très bien se passer de la lecture de la Bible, recueil de livres à priori rébarbatifs par le nombre de ses pages, un vocabulaire difficile ou des histoires décalées par rapport au vécu d’aujourd’hui ? S’agit-il d’imposer de manière dogmatique une seule interprétation des textes dans un mouvement vertical de celui qui détient la connaissance vers celui, plus jeune, qui n’y connaît forcément rien ? Ou entrer dans l’acceptation de sa propre fragilité (l’adulte ne sait pas tout sur tout) et prendre le risque du dialogue, ce va et vient, qui, comme une respiration, permet à chacun d’être respecté ? S’agit-il de transmettre la foi ou d’offrir aux jeunes des outils qui leur permettent de vivre l’expérience de la foi ?
Pour tenter de répondre à ces questions, nous regarderons ce qui semble définir les jeunes aujourd’hui, et comment les nouveaux médias transforment leurs comportements. Nous illustrerons notre propos avec l’exemple de ZeBible, la Bible œcuménique dédiée aux 15-25 ans parue chez Bibli’O en mai 2011.
1. Qu’est ce qu’un jeune ?
La dernière campagne de publicité de la Caisse d’Epargne affirme, qu’un « jeune » est « un individu assez vieux pour qu’on lui parle normalement »[3]. Dans « Paroles pour Adolescents ou Le complexe du homard » (Ed. Gallimard Jeunesse), Françoise Dolto nous dit la dualité de l’adolescent en le comparant à un homard qui mue. Sans carapace, et obligé d’en fabriquer une autre, celui-ci devient vulnérable à tous les dangers. Pourtant toute son énergie est déployée pour inventer son avenir, construire cette nouvelle peau qui fera de lui un adulte. Aujourd’hui, la plupart des sociologues tendent à dire que la période de l’adolescence commence vers 11-12 ans, lorsque paraissent les premiers signes de la transformation physique et psychologique, pour se terminer à 30 ans. Vers cet âge le jeune s’assume, financièrement et émotionnellement ; il a terminé ses études, travaille, vit indépendamment de ses parents et envisage l’avenir pour fonder une famille.
2. Les jeunes rejettent les institutions
Contrairement aux générations précédentes, le jeune n’a pas de vision à 10 ans.[4] Pour lui, le passé n’a pas de valeur. Seuls comptent le présent et la capacité de se renouveler pour avancer vers demain. Le jeune rejette à priori aussi ce qui vient des institutions, qu’elles soient sociales, éducatives, religieuses ou même familiales. Ce que l’on a appelé la « crise de la transmission » le montre : celle-ci ne se fait plus de manière verticale et unilatérale mais bien de façon transversale, c’est-à-dire par une multitude de repères différents qui font tous référence. Déjà en 2006, le père Gilles Routhier, théologien canadien, expliquait l’évolution de la société québécoise en remarquant que les institutions ne transmettent plus les mêmes informations. Il y a encore 30 ans, le jeune recevait le même message, que ce soit de l’Église, de l’école, de sa famille, ou de son milieu social. Ce message était codifié de la même manière par la loi, commune à tous. Aujourd’hui, lorsqu’un parent n’est pas d’accord avec le professeur ou le curé, il le dira. Le jeune doit alors faire le tri entre toutes les informations qu’il reçoit et qui se contredisent. Il doit même y ajouter des référents d’importance équivalente aux premiers, mais qui délivrent parfois d’autres messages ou interprétations parfois contradictoires d’un même sujet : les pairs (phénomène du clan ou de la tribu, thèse développée par le sociologue français Michel Maffesoli dans les années 2002), les médias (sous toutes les formes, écrites, audio, vidéo) et l’espace public ou politique. Le jeune doit chercher lui-même « sa » vérité qui n’est plus « la » vérité. L’exemple de la famille est très parlant. Jusque très récemment, une famille était composée d’un homme, d’une femme et des enfants. L’augmentation des divorces et la recomposition des familles ont changé la donne. Dans certains pays, une famille peut même être composée de deux parents du même sexe[5]. Face à cette multiplicité des repères, le jeune peut ressentir un grand sentiment d’insécurité à un âge où il est essentiel d’apprendre à forger sa propre personnalité en dehors de l’autorité parentale ou de toute autre autorité, où il fait bon expérimenter et tester ses propres limites pour simplement apprendre à se connaître et donc tenir debout en dehors de toute influence, qu’elle soit bonne ou néfaste.
Nouveau défi pour la transmission
Dans toutes les cultures, et à moins d’un énorme effort d’adaptation de la part de la génération des parents et des grands parents, le fossé entre les « anciens » et les « jeunes » se creuse : il devient de plus en plus difficile de se parler, de se comprendre et de transmettre des valeurs héritées. Essayer de convaincre un jeune en ne faisant référence qu’à l’expérience vécue et accumulée au cours des ans ne sert plus à rien : celle-ci est immédiatement démentie par un article sur Google, Wikipédia ou l’échange d’expériences partagées avec ses pairs sur un blog. Ainsi, cette nouvelle génération serait peut être la première à être capable d’apprendre des choses à leurs ainés. La transmission du savoir ne se fait plus uniquement du haut vers le bas, des plus vieux vers les plus jeunes, mais du bas vers le haut, voire entre personnes d’une même génération.
L’œcuménisme : une réponse à la crise de la transmission
La crise de la transmission touche tous les milieux institutionnels. L’Eglise n’échappe pas à la règle et cherche à faire des propositions alternatives. Le succès croissant de propositions ouvertes telles que les Journées Mondiales de la Jeunesse ou les Festivals de musique organisés par les communautés Shalom ou Cancao Nova au Brésil le montre. En réunissant des chrétiens de toutes les confessions dans un ouvrage collectif, ZeBible, la Bible interconfessionnelle destinée au 15-25 ans, témoigne qu’il est possible de donner des repères communs aux jeunes. En-dehors de tout dogmatisme institutionnel, ce choix audacieux et inédit a conditionné toute la ligne rédactionnelle : au-delà des appartenances ecclésiales, l’ambition de ZeBible est de mettre la Bible à la portée d’un public large, croyant ou non. Il ne s’agit pas ici de prendre la place de l’Église qui transmet la morale et la doctrine, mais de mettre à la portée de tous un héritage culturel et spirituel majeur.
De la même manière, de petites équipes interconfessionnelles ont élaboré ensemble une grande diversité d’outils de lecture. La multiplicité des expériences proposées pour appréhender le texte donne une vision ouverte de la Bible. Travailler en groupe oblige à accepter que la rédaction finale ne corresponde pas à ce qu’on avait imaginé au début… Et produit un résultat dont on serait incapable tout seul. Chacun se décentre et se montre fragile : il n’est plus dans la conquête de l’autre mais dans l’échange et le dialogue qui permet de sortir des dogmes pour entrer dans la profondeur de notre foi. « La fragilité est une brèche qui nous permet de nous ouvrir à l’autre. C’est ce qui nous rend capable d’aimer. »[6] L’expérience de communion de ce projet interconfessionnel qui a réunit 112 biblistes, prêtres catholiques, pasteurs protestants et laïques engagés sur le terrain, témoigne à elle seule du Dieu Trinitaire, celui qui donne la en surabondance dans un mouvement perpétuel de l’un vers l’autre. Ce décentrage de l’adulte qui se met en dialogue avec d’autres croyants est un témoignage essentiel pour les jeunes, particulièrement à l’âge des remises en questions et des idées arrêtées sur tel ou tel sujet : ici, pour une fois, les croyants ont mis de côtés leurs désaccords pour dire ensemble ce en quoi ils croient.
3. L’influence des médias sur le comportement des jeunes
Le développement d’outils multimédias liés à Internet est une révolution équivalente à celle de l’arrivée de l’eau courante dans nos maisons : les comportements sociaux s’en voient modifiés durablement à un niveau que la majorité des personnes ne soupçonnent même pas. Contrairement à la génération précédente, dite « Y », qui a dû passer de la cassette audio au CD, de la cassette vidéo au DVD puis au « streaming », du téléphone fixe au téléphone mobile, de la machine à écrire à l’ordinateur portable avec Internet à haute vitesse disponible partout en wifi, du livre à la lecture sur tablette ultra légère, les générations nées après 1997, dites « digital natives », ont tout à portée de main. Les outils de communication se développent, favorisant un univers visuel qui attire les jeunes par leur facilité de compréhension. Les séries télévisées se multiplient et transforment notre société en une société lacrymale, fondamentalement basée sur les émotions. Les jeux vidéo, la téléréalité et les réseaux sociaux confondent le réel et le virtuel, et ont pour conséquence une fracture profonde de la société qui favorise la solitude (devenue Grande Cause Nationale 2011 en France). Seul face à son écran, l’on vit l’illusion d’être en lien par le biais d’une communication instantanée et spontanée, en format SMS, mais nous devenons de plus en plus incapables de bâtir une relation dans le temps, de dialoguer en profondeur avec un autre individu vivant, capable d’un point de vue et d’émotions différents.
De plus, la globalisation accélérée par la démocratisation et le développement massif des moyens de communication semble aplanir les différences entre les jeunes où qu’ils soient dans le monde. Rares sont les villages qui ne captent pas la télévision ou qui n’ont pas leur cybercafé. A défaut d’un ordinateur personnel, les jeunes se regroupent autour d’un écran qu’ils partagent à plusieurs pour visionner le dernier épisode de la série du moment ou partager leurs photos sur Facebook. Qu’ils soient en Occident, en Asie, au fin fond de l’Amérique Latine ou dans un village reculé de la brousse africaine, ils sont rapidement confrontés aux mêmes questions de fond sur le sens de leur vie, la relation aux autres et au monde qui les entoure.
Toutefois, bien qu’il soit ici question « des jeunes en général », il ne faut pas oublier que derrière chacun se cache une personne unique qui a ses spécificités, sa culture, son héritage, un contexte qui lui est propre et dans lequel il évolue. Afin de respecter la spécificité de chaque jeune, et donc sa dignité, il semble donc très important d’inculturer et d’adapter les programmes « d’éducation chrétienne ».
S’adresser aux jeunes en utilisant leur media
En s’adressant en priorité aux 15-25 ans, les auteurs de ZeBible savent que c’est à cet âge que les jeunes vont prendre les grandes décisions qui vont orienter leur vie. Ils ont conscience que les jeunes ne se laissent ni « manipuler » ni imposer un avis, et cherchent à construire leur propre opinion[7]. Ils relèvent que les jeunes lisent beaucoup, mais plus sur des supports mobiles, des écrans, dans des modes qui relèvent plutôt de l’échange de questions et de réponses, ou de brefs instantanés, que de la lecture suivie de textes longs[8]. Ils picorent les informations sur un site Web, une page Yahoo, un flash d’info, échangent un avis sur Facebook, comparent les points de vue sur les blogs, vont chercher l’information brute à la source. En choisissant de développer en parallèle un site Internet http://www.zebible.com et un livre, les auteurs de ZeBible ont adressé les modes de lecture utilisés par les jeunes. Le projet s’est développé en plusieurs étapes : en servant de support au lancement de la Bible papier, le site Internet a donné accès, avant même la sortie du livre, au texte biblique à des jeunes qui ne s’y seraient jamais risqué autrement. Et maintenant que la Bible papier est sortie, le site Internet et d’autres médias comme la page Facebook (http://www.facebook.com/zebible) vont se révéler précieux pour révéler l’actualité du message biblique. Ce ne sont plus les jeunes qui doivent se « coltiner » la Bible avec toute l’épaisseur et la complexité que représente ce livre, mais la Bible qui vient vers eux, de manière ludique et vivante, à travers les médias qu’ils utilisent.
Ainsi, le concept de ZeBible (papier, site Internet, page Facebook, Twitter…) tente de les aider à trouver des réponses par eux-mêmes aux questions qu’ils se posent. Respecter les jeunes dans leur chemin de croissance c’est le rôle de tout éducateur. Comme le dit Jean- Marie Petitclerc, « éduquer c’est croire que le jeune est capable »[9]. Eduquer, c’est donc forcément un processus de collaboration entre le jeune et l’adulte. En partant des centres d’intérêt des jeunes par le biais d’entrées thématiques, d’interviews, de témoignages, ceux-ci sont mis au centre du projet éducatif : ils ont les moyens de devenir acteurs de leur propre vie. Comme le disait un jour un détenu qui venait de lire la Bible : « Il y a une parole pour chacun d’entre nous dans ces pages. A nous de la trouver ! » Entrer dans la Bible par un thème particulier permet à chacun d’aborder cet énorme livre par le sujet qui l’intéresse à un instant « T » de sa vie. C’est lui dire et croire qu’il peut trouver lui-même les réponses à ses questions. C’est aussi faire confiance que « La Parole de Dieu est vivante et efficace » (Hébreux 4.12).
S’adresser aux jeunes avec leurs mots et dans leurs styles
S. Tremblay dit que « le vocabulaire chrétien ne fait plus vraiment partie de la culture vivante de nos sociétés sécularisées »[10]. Comment alors ouvrir ce « chemin de la Parole » alors qu’une majorité des jeunes se disent loin de l’Eglise ou de la foi ? Pour le comité d’édition de ZeBible il s’agit d’éviter un langage trop « technique » qui ne serait pas compris par « le jeune de la rue ». Sachant que celui-ci a une capacité d’attention très courte, n’a pas ou peu de culture religieuse, un soin particulier a été donné à la rédaction de phrases simples, de titres dynamiques et pertinents, voire parfois légèrement impertinents. Surprendre le lecteur sans faire de jeunisme, mais par le biais d’un titre de notice rigolo, c’est lui dire de manière indirecte qu’il y a peut être quelque chose pour lui dans ce texte, c’est une invitation à aller plus loin dans la lecture. De même, le graphisme se veut léger et aéré, laissant de la place autour du texte : une manière de dire au lecteur que ce livre est vraiment pour lui, qu’il peut le lire et l’annoter à sa guise ; une manière aussi de prendre le jeune au sérieux et donc de le respecter.
S’adresser aux jeunes en prenant le temps favorise l’expérience
En développant une multitude d’entrées au texte biblique, ZeBible donne la possibilité à chacun d’y accéder, à son rythme et selon le mode d’expression qui lui convient le mieux, qu’il soit avide lecteur ou non, croyant ou non. Une attention particulière a été donnée à la variété des outils de lecture. Certains sont plus techniques, d’autres plus pratiques. La flexibilité de l’outil Internet a permis de faire appel à la créativité des jeunes et de les surprendre pour les aider à « penser hors du cadre » Lire la Bible et se l’approprier devient possible. En participant à un concours d’expression artistique sur des passages bibliques le jeune découvre sa propre capacité créatrice. L’implication de ses pairs dans le tournage de mini scénettes humoristiques, sorte de parodie de l’oral du Baccalauréat, le désinhibe face à la difficulté d’appréhension du livre. En s’exprimant sur ces textes, le jeune prend la parole. Il se met à exister. « Ouvrir le chemin de la Parole c’est offrir une nouvelle chance de se laisser engendrer par Dieu à sa propre vie »[11]. C’est ouvrir un espace où Dieu peut se communiquer, c’est permettre une expérience transformatrice pour celui qui s’y risque. Accéder à la Parole de Dieu, seul ou à plusieurs, fait appel à l’unité de la personne : son affectivité, son intelligence, sa sensibilité, sa volonté et sa capacité à être en relation sont mis à contribution pour comprendre l’histoire que se déroule dans un contexte différent du sien et traduite dans une multiplicité de genres littéraires. Le concept de ZeBible aide le jeune à accéder au texte à son rythme, chacun à sa manière. Ainsi, des ponts sont jetés entre la tradition et le monde d’aujourd’hui, entre le langage biblique et le langage séculier, entre l’expérience d’un peuple et celle du lecteur contemporain. Désinhiber l’accès au texte favorise l’appropriation et incite le jeune à écrire une page de sa propre histoire en accueillant dans son cœur celle vécue par tout un peuple de croyants avant lui.
Conclusion
En ce début du 21ème siècle, le message de Vatican II s’impose une fois de plus : l’actualité et la modernité du message biblique a quelque chose à dire au jeune curieux de trouver des repères pour sa vie à condition d’avoir les clefs pour y accéder. « L’écoute de la Parole dans la lecture des Ecritures contribue de manière spécifique à renouveler puissamment l’homme contemporain dans tout son être. (…) Ce ne sont plus les abstractions dogmatiques qui le structure, mais la relation vivante avec Celui dont parlent les Ecritures et qui parle à travers elles. »[12]
Bibliographie
Une nouvelle chance pour l’Evangile – Vers une pastorale de l’Engendrement, sous la direction de Philippe Bacq et Christoph Théobald, Editions de l’Atelier, 2005.
Dire Dieu aux Jeunes, Jean-Marie Petitclerc, Editions Salvator, 2002
ZeBible, l’autre expérience, Editions Bibli’O, 2011
http://www.facebook.com/zebible.
[1] Matthieu Ch24.14 (traduction en français courant).
[2] Lineamenta parus à Rome fin mars 2011 en vue du synode sur l’évangélisation.
[3] Publicité prise en photo dans les rues de Lille en mai 2011.
[4] Conférence en mai 2011 du frère Samuel Rouvillois. Membre de la communauté des frères de Saint Jean, docteur en philosophie, il travaille avec de nombreux dirigeants pour les aider à approfondir leurs réflexions sur la place de l’homme et plus particulièrement des jeunes dans le monde de l’entreprise.
[5] Conférence du professeur Israël Nisan (de l’hôpital de Strasbourg). Bioéthique et Reproduction humaine, février 2011, CVA.
[6] « Qui a envie d’être aimé » (Film d’Anna Giafferi, 2011)
[7] L’indice de Confiance des Jeunes – vague 4/Les jeunes et les médias – mars 2011 (l’Observatoire de la Confiance de La Poste).
[8] http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/
[9] Dire Dieu aux Jeunes, Editions Salvator.
[10] Une Nouvelle Chance pour l’Evangile, p. 134.
[11] Une Nouvelle Chance pour l’Evangile, p. 23.
[12] « Une nouvelle chance pour l’Evangile », sous la direction de Philippe Bacq et Christoph Théobald, p. 99.