Archives de catégorie : Varia

Pour une pédagogie de l’intériorité [1]

Pour une pédagogie de l’intériorité[1]

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Conférence, Lyon, mai 2008

Antoine de La Garanderie*

Présentation de Jean Louis Barbon

Bonsoir à tout le monde, merci d’être venu pour écouter Monsieur de La Garanderie et Monsieur Guy Avanzini.

Monsieur de La Garanderie a répondu à une invitation conjointe, et très amicale, de l’Institut Formation et Développement de Grenoble (IFD), Institut de formation de l’enseignement catholique, et du Centre Jean Bosco, que les lyonnais connaissent, qui est situé sur la colline de Fourvière. Cette soirée a pu être organisée avec l’appui décisif de La Direction Diocésaine de Lyon. Merci à Monsieur de Baillancourt, qui est dans l’assistance.

La soirée va se passer de la façon suivante : une courte introduction de ma part, puis en quelques mots, Guy Avanzini mettra en perspective le propos d’Antoine de La Garanderie et ensuite Antoine, c’est vous qui aurez toute la soirée. Continuer la lecture

Madeleine Daniélou : sa vie, son œuvre

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Blandine-D. Berger*

Enfance et jeunesse

S’il fallait caractériser en deux mots Madeleine Daniélou (1880-1956) dans sa vie et dans son œuvre, je choisirais courage et confiance en Dieu.

L’enfance de Madeleine Clamorgan se déroula entre les villes de garnison où son père était officier, et Valognes où la maison de sa grand-mère sentait bon la cire et la brioche ! Deux grands souvenirs dominent. Le séjour, en Indochine, de 1892 à 1894, qu’elle fit avec ses parents. Le Général Clamorgan croyait à l’instruction pour ses soldats comme pour le peuple et il fit construire plusieurs écoles. Au retour de ce pays enchanteur pour elle – où Madeleine avait fait probablement plus de promenades à cheval que de dictées – la famille s’installe à Brest – mais le père reste en Indochine. Madeleine a quatorze ans. Casse-cou comme ses frères, grande lectrice, elle suit ses classes à Brest avec une facilité étonnante ! Un jour de 1895, la fièvre typhoïde emporte soudain l’aîné des garçons, Jean, qui meurt très saintement. Pendant sa maladie, il avait fait une demande : que ses frères quittent le lycée public et aillent chez les Jésuites. Malgré ses idées libérales et voltairiennes, Mme Clamorgan approuve. Le Général, profondément catholique, acquiesce de loin sans réserve. Ce petit événement est tout-à-fait significatif du contexte conflictuel dans lequel se trouvaient la République laïque et l’enseignement privé ou catholique. Continuer la lecture