Dois sociopedagogos e seus pontos de vista sobre a desescolarização da sociedade e da educação

Peri Mesquida*, Juliana Batisttus Ferreira**

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Resumo : Neste artigo procuramos identificar o pensamento de dois autores que viveram na mesma época, se encontraram, dialogaram, e deram cada um a sua maneira, importantes contribuições para a reflexão e a ação político-pedagógica para escola e a educação na América Latina: Ivan Illich e Paulo Freire.Defendemos a tese de que da mesma maneira que Ivan Illich defendeu a desescolarização da sociedade, Paulo Freire sustentou a desescolarização da educação tendo como finalidade a libertação do homem oprimido pelo sistema capitalista de produção. Se Paulo Freire acreditava que os círculos de cultura podiam ser espaços educativos capazes de substituir a escola e virem a ser lócus de construção da autonomia e da liberdade do homem e da mulher em um ambiente de partilha de saberes e de saber-fazer, Ivan Illich, antecipando o que as redes sociais de hoje, pensava que seria necessário criar redes de comunicação pedagógicas possibilitadoras de aproximação de homens e mulheres e capazes de permitirem as trocas de conhecimento em um ambiente convivial e produtivo, pois para ele a escola atual está a serviço do mercado e existe, portanto, para produzir consumidores destituídos de crítica e de autonomia, despossuídos de liberdade.

Palavras-chave:  desescolarização, círculos de cultura, redes de comunicação, autonomia; liberdade

Résumé : Dans cet article nous essayons de cerner la pensée de deux auteurs qui ont vécu à la même époque et qui ont apporté une contribution importante à la refléxion sur l’école et sur l’éducation en Amérique Latine : Ivan Illich et Paulo Freire. Nous soutenons la thèse que de la même façon qu’Ivan Illich a prôné la déscolarisation de la société, Paulo Freire a soutenu la déscolarisation de l’éducation ayant comme but la libération de l’homme opprimé par le système capitaliste de production. Si Paulo Freire croyait que les cercles de culture pouvaient remplacer l’école et devenir des lieux de construction de l’autonomie et de la liberté de l’homme dans une ambiance d’échange de savoirs et de savoirs-faire, Ivan Illich pensait qu’il faudrait créer des réseaux de communications pédagogiques capables de rapprocher les hommes et de leur permettre l’échange de connaissances dans une ambiance conviviale et productive car pour lui l’école actuelle est au service du marché et elle éxiste donc pour produire des consommateurs destitués de critique et d’autonomie, donc destitués de liberté.

Mots-clés : déscolarisation, cercles de culture, réseaux de communication, liberté

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Dois sociopedagogos e seus pontos de vista sobre a desescolarização da sociedade e da educação

Peri Mesquida*, Juliana Batisttus Ferreira**

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Resumo : Neste artigo procuramos identificar o pensamento de dois autores que viveram na mesma época, se encontraram, dialogaram, e deram cada um a sua maneira, importantes contribuições para a reflexão e a ação político-pedagógica para escola e a educação na América Latina: Ivan Illich e Paulo Freire.Defendemos a tese de que da mesma maneira que Ivan Illich defendeu a desescolarização da sociedade, Paulo Freire sustentou a desescolarização da educação tendo como finalidade a libertação do homem oprimido pelo sistema capitalista de produção. Se Paulo Freire acreditava que os círculos de cultura podiam ser espaços educativos capazes de substituir a escola e virem a ser lócus de construção da autonomia e da liberdade do homem e da mulher em um ambiente de partilha de saberes e de saber-fazer, Ivan Illich, antecipando o que as redes sociais de hoje, pensava que seria necessário criar redes de comunicação pedagógicas possibilitadoras de aproximação de homens e mulheres e capazes de permitirem as trocas de conhecimento em um ambiente convivial e produtivo, pois para ele a escola atual está a serviço do mercado e existe, portanto, para produzir consumidores destituídos de crítica e de autonomia, despossuídos de liberdade.

Palavras-chave:  desescolarização, círculos de cultura, redes de comunicação, autonomia; liberdade

Résumé : Dans cet article nous essayons de cerner la pensée de deux auteurs qui ont vécu à la même époque et qui ont apporté une contribution importante à la refléxion sur l’école et sur l’éducation en Amérique Latine : Ivan Illich et Paulo Freire. Nous soutenons la thèse que de la même façon qu’Ivan Illich a prôné la déscolarisation de la société, Paulo Freire a soutenu la déscolarisation de l’éducation ayant comme but la libération de l’homme opprimé par le système capitaliste de production. Si Paulo Freire croyait que les cercles de culture pouvaient remplacer l’école et devenir des lieux de construction de l’autonomie et de la liberté de l’homme dans une ambiance d’échange de savoirs et de savoirs-faire, Ivan Illich pensait qu’il faudrait créer des réseaux de communications pédagogiques capables de rapprocher les hommes et de leur permettre l’échange de connaissances dans une ambiance conviviale et productive car pour lui l’école actuelle est au service du marché et elle éxiste donc pour produire des consommateurs destitués de critique et d’autonomie, donc destitués de liberté.

Mots-clés : déscolarisation, cercles de culture, réseaux de communication, liberté

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Deux socio-pédagogues et leurs points de vue sur la déscolarisation de l’éducation

Peri Mesquida*, Juliana Batisttus Ferreira **

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Résumé : Dans cet article nous essayons de cerner la pensée de deux auteurs qui ont vécu à la même époque et qui ont apporté une contribution importante à la réflexion sur l’école et sur l’éducation en Amérique Latine : Ivan Illich et Paulo Freire. Nous soutenons la thèse que, de la même façon qu’Ivan Illich a prôné la déscolarisation de la société, Paulo Freire a soutenu la déscolarisation de l’éducation, en ayant comme but la libération de l’homme opprimé par le système capitaliste de production. Si Paulo Freire croyait que les cercles de culture pouvaient remplacer l’école et devenir des lieux de construction de l’autonomie et de la liberté de l’homme dans une ambiance d’échange de savoirs et de savoirs-faire, Ivan Illich pensait qu’il faudrait créer des réseaux de communication pédagogique capables de rapprocher les hommes et de leur permettre l’échange de connaissances dans une ambiance conviviale et productive car pour lui l’école actuelle est au service du marché et elle existe donc pour produire des consommateurs privés de critique et d’autonomie, donc privés de liberté.

Mots-clés : déscolarisation, cercles de culture, réseaux de communication, liberté.

Abstract : In this article we try to identify the thought of two authors who lived in the same epoch and who gave an important contribution to thinking about school and education in Latin America: Ivan Illich and Paulo Freire. We support the thesis that in the same way as Ivan Illich advocated the descolarization of society, Paulo Freire supported the descolarization of education with the aim of liberating the man oppressed by the capitalist system of production. If Paulo Freire believed that the circles of culture could replace the school and become places of construction of the autonomy and the freedom of the man in an atmosphere of exchange of knowledge and know-how, Ivan Illich thought that pedagogicals communication networks should be created capable of bringing people together and allowing them to exchange knowledge in a friendly and productive atmosphere because for him the current school is at the service of the market and exists to produce consumers destitute of criticism and autonomy, therefore destitute of freedom.

Keywords : descolarization, culture circles, communication networks, freedom.

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Deux socio-pédagogues et leurs points de vue sur la déscolarisation de l’éducation

Peri Mesquida*, Juliana Batisttus Ferreira **

Résumé : Dans cet article nous essayons de cerner la pensée de deux auteurs qui ont vécu à la même époque et qui ont apporté une contribution importante à la réflexion sur l’école et sur l’éducation en Amérique Latine : Ivan Illich et Paulo Freire. Nous soutenons la thèse que, de la même façon qu’Ivan Illich a prôné la déscolarisation de la société, Paulo Freire a soutenu la déscolarisation de l’éducation, en ayant comme but la libération de l’homme opprimé par le système capitaliste de production. Si Paulo Freire croyait que les cercles de culture pouvaient remplacer l’école et devenir des lieux de construction de l’autonomie et de la liberté de l’homme dans une ambiance d’échange de savoirs et de savoirs-faire, Ivan Illich pensait qu’il faudrait créer des réseaux de communication pédagogique capables de rapprocher les hommes et de leur permettre l’échange de connaissances dans une ambiance conviviale et productive car pour lui l’école actuelle est au service du marché et elle existe donc pour produire des consommateurs privés de critique et d’autonomie, donc privés de liberté.

Mots-clés : déscolarisation, cercles de culture, réseaux de communication, liberté.

Abstract : In this article we try to identify the thought of two authors who lived in the same epoch and who gave an important contribution to thinking about school and education in Latin America: Ivan Illich and Paulo Freire. We support the thesis that in the same way as Ivan Illich advocated the descolarization of society, Paulo Freire supported the descolarization of education with the aim of liberating the man oppressed by the capitalist system of production. If Paulo Freire believed that the circles of culture could replace the school and become places of construction of the autonomy and the freedom of the man in an atmosphere of exchange of knowledge and know-how, Ivan Illich thought that pedagogicals communication networks should be created capable of bringing people together and allowing them to exchange knowledge in a friendly and productive atmosphere because for him the current school is at the service of the market and exists to produce consumers destitute of criticism and autonomy, therefore destitute of freedom.

Keywords : descolarization, culture circles, communication networks, freedom.

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