Joseph Herveau*
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Résumé : Pour l’Ecole catholique, « ouverte à tous par vocation », le dialogue interreligieux -partie intégrante de la mission de l’Eglise- constitue une ressource précieuse. A condition toutefois, d’approfondir ce qu’il est tant dans ses fondements que dans ses visées. La Déclaration Nostra Aetate sur les relations entre l’Eglise et les religions non chrétiennes, resituée dans le contexte du Concile, peut y aider. Non sans impact d’ailleurs, sur notre « style éducatif » propre.
Vatican II : « évènement de dialogue »
Nostra Aetate[1] « déclaration sur l’Eglise et les religions du monde » fait assurément partie des nombreux textes emblématiques du Concile Vatican II, au service d’un renouveau de la vie ecclésiale sur lequel six papes (dont deux saints et un bienheureux !) on continué à engager l’Eglise. Non comme un élément isolé, mais comme facette particulière d’une dynamique d’ensemble qu’il faut avoir en tête pour en apprécier la véritable portée. Et c’est également nécessaire pour se prémunir des contre-lectures que l’on pourrait en faire, les plus fréquentes étant la suspicion d’une forme de renoncement à la mission évangélisatrice, voire d’un soupçon de relativisme ou de syncrétisme.