Nostra Aetate et le dialogue interreligieux à Vatican II

Joseph Herveau*

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Résumé : Pour l’Ecole catholique, « ouverte à tous par vocation », le dialogue interreligieux -partie intégrante de la mission de l’Eglise- constitue une ressource précieuse. A condition toutefois, d’approfondir ce qu’il est tant dans ses fondements que dans ses visées. La Déclaration Nostra Aetate sur les relations entre l’Eglise et les religions non chrétiennes, resituée dans le contexte du Concile, peut y aider. Non sans impact d’ailleurs, sur notre « style éducatif » propre.

Vatican II : « évènement de dialogue »

Nostra Aetate[1] « déclaration sur l’Eglise et les religions du monde » fait assurément partie des nombreux textes emblématiques du Concile Vatican II, au service d’un renouveau de la vie ecclésiale sur lequel six papes (dont deux saints et un bienheureux !) on continué à engager l’Eglise. Non comme un élément isolé, mais comme facette particulière d’une dynamique d’ensemble qu’il faut avoir en tête pour en apprécier la véritable portée. Et c’est également nécessaire pour se prémunir des contre-lectures que l’on pourrait en faire, les plus fréquentes étant la suspicion d’une forme de renoncement à la mission évangélisatrice, voire d’un soupçon de relativisme ou de syncrétisme.

Précisons en ce sens, que dans les années suivant le Concile, trois thèmes cristalliseront d’ailleurs des résistances : la réforme de la liturgie, la liberté religieuse, et justement, le dialogue interreligieux[2]. Elles deviendront même les motifs de la distance prise par Mgr Marcel Lefebvre quelques années seulement après Vatican II, distance qui deviendra « schisme », -séparation d’avec Rome- en 1988.

Sans aller jusqu’à de telles extrémités, des catholiques sont malgré tout restés mal à l’aise sur ces trois points, ce qui invite à prendre conscience que les « marches » que le Concile invitait à monter ont pu paraître « hautes » à certains, et qu’il ne faudrait pas trop vite faire du dialogue inter religieux -puisque c’est le sujet qui nous occupe- un thème « banal » ou une « évidence ».

Parce qu’il touche à la différence, à l’altérité, rien n’est plus ardu que le dialogue entre croyants, ce qui du reste, peut se dire de tout dialogue authentique entre personnes. Et cela déjà, au sein d’une même famille, d’un couple, d’une fratrie. Se décentrer de soi pour s’ouvrir à l’autre peut-être le travail jamais achevé de toute une vie.

Il en est finalement du dialogue comme des plus grandes exigences évangéliques : pardonner « non pas sept fois mais soixante dix sept fois sept fois[3] », « aimer ses ennemis et prier pour eux[4] », etc.

« Pardonner, c’est surhumain ! », me confiait récemment une personne. Dans certaines circonstances, « dialoguer » peut le paraître aussi. Mais renoncer pour ce motif aux fruits qu’offrent le pardon, la miséricorde, le dialogue, la construction de la paix serait catastrophique. Comme le disait si bien Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots ». Il y a dans cet apprentissage lent et difficile un gain supérieur à tous les échecs.

L’Eglise, au service d’un « dialogue de Salut »

Jean XXIII convoque le Concile Vatican II dans le monde qui émerge de deux guerres mondiales plus que massivement meurtrières, un monde qui sait désormais quels terrifiants ravages (Shoah, Hiroshima…) -peuvent causer sa capacité à l’autodestruction amplifiée de façon inédite par la technique. Si la 2nde guerre mondiale s’est achevée, une guerre « froide » opposant Est et Ouest a pris le relais, avec son lot de défiances mutuelles et de persécutions religieuses, tandis qu’au Proche-Orient, des tensions grandissent autour de la naissance de l’Etat d’Israël.

Pour être fidèle à sa mission dans ce contexte, l’Eglise aura besoin de prendre à nouveau conscience d’elle-même et de sa vocation. De cette « prise de conscience » pourra naitre un « aggiornamento », une « mise à jour » qui n’est pas à comprendre comme une modification de la doctrine, mais comme la recherche des moyens les plus adéquats de la formuler dans ce contexte singulier. Comme le dira la Gaudium et Spes[5] :

« (…) l’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique. »

Formuler l’espérance chrétienne en des termes qui rejoignent les personnes, permettre aux évêques de dialoguer entre eux sur les grandes questions (collégialité), travailler à l’unité des chrétiens (œcuménisme) et à la promotion de la Paix entre les peuples, tel sera le programme du Concile, confirmé par Paul VI à la mort de Jean XXIII.

Voilà qui est déjà un programme de dialogue à de multiples niveaux. Homme de dialogue lui-même, Paul VI sortira de Rome (ce qu’un pape n’avait pas fait depuis le XVIIIème siècle) pour un voyage en Terre Sainte pendant lequel il rencontrera le patriarche orthodoxe Athénagoras, l’un et l’autre levant symboliquement les excommunications mutuelles qui courraient depuis le XIème siècle. Il se rendra aussi à l’ONU pour promouvoir la paix et le désarmement. Ses voyages le mèneront encore en Inde, aux Philippines, en Turquie, en Ouganda, en Colombie, et même en Australie, à la rencontre des hommes, des peuples et des cultures.

Comme il le dira dans son encyclique Ecclesiam Suam[6], -publiée en plein Concile- « l’Eglise doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. L’Eglise se fait Parole, l’Eglise se fait message, l’Eglise se fait conversation » (ES 67). Et c’est ainsi qu’elle est missionnaire, se mettant au service d’un « Dialogue de Salut » dont Dieu lui-même a l’initiative, et auquel elle est envoyée. Lumen Gentium[7] -autre texte conciliaire d’importance- parlera de l’Eglise comme « sacrement, signe et moyen de l’union avec Dieu et de l’unité du genre humain ». L’année suivante sera promulguée la Constitution Dei Verbum[8], qui affirme :

« Le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie »

Pas plus que Gaudium et Spes ou Lumen Gentium, Dei Verbum ne traite du dialogue interreligieux. Mais le texte formule son fondement : dans son Amour, Dieu a l’initiative de s’adresser aux hommes comme a des amis, de s’entretenir avec eux, de les inviter, et de les accueillir. Le registre de « l’entretien » est celui de la conversation, qui établit du lien et le renforce, et qui est une expérience plus qu’un discours.

Reprenant l’Histoire du Salut, Dei Verbum déploie cette initiative de Dieu qui « converse » sans se lasser avec l’humanité, répondant aux infidélités et aux refus par de nouvelles alliances et par l’envoi de prophètes puis d’autres encore -car souvent ils ne sont pas reçus- jusqu’à l’Alliance définitive et la plénitude de sa Révélation qui n’est pas le corpus biblique ni même le Nouveau Testament, mais une personne : le Christ.

En lui, est atteint le sommet de ce dialogue comme présence parlante et agissante de Dieu au plus concret de notre humanité. Il suffira d’ouvrir les évangiles pour découvrir combien Jésus est celui qui dialogue avec tous, n’hésitant ni à prendre la parole, ni à la donner à ceux qu’il rencontre et vers qui il va au nom de son Père, sans discrimination aucune. « Verbe incarné », il lui arrive même de garder le silence, comme devant Pilate à l’heure de la Passion. Mais sa présence, elle ne se dérobe jamais. Elle n’en est que plus retentissante.

Le Christ « Corps de relation Homme-Dieu », homme de lien, de réconciliation, d’offre d’amitié vis-à-vis de tous (et particulièrement des plus éloignés) dit l’être même du Dieu trinitaire qui est Amour, relation, communion entre le Père et le Fils, dans l’Esprit.

Et ceci nous livre déjà quelques éléments de réponse à la question -pour ne pas dire l’objection- souvent posée : « Pourquoi est-ce aux chrétiens de prendre l’initiative du dialogue ? » C’est évidemment en raison de cette initiative divine qui culmine dans le Christ, et duquel les chrétiens ont reçu vocation d’être les témoins. Une initiative qui invite à persévérer comme Dieu persévère, et précisément parce que pour cela, il offre sa grâce. Il ne s’agit donc pas de compter sur nos seules forces, dont on sait par ailleurs les limites. C’est de cette grâce dont témoignent bien des hommes et femmes de dialogue, comme St François d’Assise partant seul et sans armes à la rencontre du Sultan Al Malik en pleine Croisade.

Voilà, à très grandes enjambées, le substrat dans lequel naitra -non sans quelques déplacements d’ailleurs- la déclaration Nostra Aetate. Car le projet original devait porter -au lendemain de la Shoah- sur un texte évoquant seulement les relations avec les juifs. Mais dans le contexte des tensions israélo-arabes croissantes, tout texte évoquant exclusivement le judaïsme -et qui plus est en termes positifs- aurait été perçu comme anti-musulman. Par ailleurs, les évêques asiatiques souhaitaient que l’on puisse évoquer les religions extrême-orientales, et les africains que l’on n’oublie pas l’animisme. L’évolution du projet sera donc elle-même porteuse des fruits d’un processus de dialogue fécond.

Nostra Aetate (1965)

La déclaration est un texte bref et concis, qui choisit s’appuyer sur l’humanité commune. Les peuples forment une « unique communauté », en vertu d’une même origine, et «d’une seule fin dernière : Dieu, dont « la bienveillance et l’offre de salut s’adresse à tous ».

Dans ce mouvement, le texte va d’abord poser un regard sur les religions les plus éloignées (animisme, religions orientales), pour en venir aux plus proches : l’islam puis le judaïsme. Le « commun » de l’origine et du devenir ultime de l’Homme encadrent donc un regard en lequel un autre « commun » -celui d’une proximité de doctrine- s’amplifie au fur et à mesure, pour culminer en Dieu.

Ce mouvement montre que les relations interreligieuses ne visent pas un syncrétisme, puisque c’est de Dieu seul que peut venir -et que viendra- l’unité. Elles invitent plutôt, par la contemplation de ce qui nous est commun, à vivre plus intensément de ce que Dieu nous a déjà donné, et à le cultiver, particulièrement en faisant progresser entre nous la charité et l’estime. Le texte mentionnera d’ailleurs dans sa conclusion l’avertissement suivant :

« Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l’image de Dieu. La relation de l’homme à Dieu le Père et la relation de l’homme à ses frères humains sont tellement liées que l’Écriture dit : « Qui n’aime pas ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4, 8). »

Le moyen de se rendre disponible à l’action de Dieu qui nous conduit vers l’unité consiste donc en la recherche et l’édification de relation fraternelles, ce qui nous rappelle fort à propos l’indication du Christ : « on reconnaitra que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres[9] ».

Parmi le commun, se trouvent aussi des questions existentielles :

« Qu’est-ce que l’homme? Quel est le sens et le but de la vie? Qu’est-ce que le bien et qu’est-ce que le péché? Quels sont l’origine et le but de la souffrance? Quelle est la voie pour parvenir au vrai bonheur? Qu’est-ce que la mort, le jugement et la rétribution après la mort ? Qu’est-ce enfin que le mystère dernier et ineffable qui embrasse notre existence, d’où nous tirons notre origine et vers lequel nous tendons ?[10] ».

Suit cette formule restée célèbre :

« L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes.

Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d’annoncer sans cesse, le Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14, 6), dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s’est réconcilié toutes choses. Elle exhorte donc ses fils pour que, avec prudence et charité, par le dialogue et par la collaboration avec les adeptes d’autres religions, et tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent progresser les valeurs spirituelles, morales et socioculturelles qui se trouvent en eux. »

Si l’Eglise ne peut « rien rejeter de qui est vrai est saint dans les autres religions », c’est qu’elle porte la conviction (elle aussi ancienne dans l’Eglise) de la réalité de l’action de l’Esprit au cœur de tout homme et de la présence des semences du Verbe dans l’humanité. Cela ne nie ni ne lisse les différences, mais invite à ne pas en faire la « marque de fabrique » de nos relations, qui pris par ce biais ne pourraient être que conflictuelles ou au mieux, indifférentes. Mais approfondir ce qui nous est commun permet la promotion de la justice, des valeurs morales, de la paix et de la liberté et même -avec nos frères juifs-, l’approfondissement des Ecritures. Voilà des pistes très concrètes pour travailler à un « vivre ensemble » davantage opératoire que lorsqu’on qu’on prétend le construire en se contentant de mettre le plus a distance possible les différences.

Quatre formes de dialogue

Bien d’autres textes, en 50 ans, auront permis d’approfondir encore l’initiation qui résonne dans Nostra Aetate. Il n’est pas possible de les développer tous ici, mais citons au moins « Dialogue et mission » en 1984, et « Dialogue et annonce[11] » en 1991. Deux textes qui permettront de mieux comprendre le lien entre le dialogue et l’évangélisation.

Le texte « Eduquer au dialogue interculturel dans l’Ecole Catholique (2013) », en déploiera les harmoniques dans le champ éducatif, insérant d’ailleurs le dialogue inter religieux dans celui du dialogue des cultures. Le SGEC proposera dans les mois qui viennent un texte d’orientation et des outils d’appropriations permettant d’en vivre davantage dans nos communautés éducatives.

Toutefois, il serait dommage de conclure sans citer les « quatre formes de dialogue » dont parlent ces deux textes[12] :

  • Le dialogue de la vie, où les gens s’efforcent de vivre dans un esprit d’ouverture et de bon voisinage, partageant leurs joies et leurs peines, leurs problèmes et leurs préoccupations humaines;
  • Le dialogue des œuvres, où il y a collaboration en vue du développement intégral et de la libération totale de l’homme;
  • Le dialogue des échanges théologiques, où des spécialistes cherchent à approfondir la compréhension de leurs héritages religieux respectifs et à apprécier les valeurs spirituelles les uns des autres;
  • Le dialogue de l’expérience religieuse, où des personnes enracinées dans leurs propres traditions religieuses partagent leurs richesses spirituelles, par exemple par rapport à la prière et à la contemplation, à la foi et aux voies de la recherche de Dieu ou de l’Absolu.

Car peut-être réduisons-nous trop souvent le dialogue inter religieux, à un dialogue des doctrines ou des échanges théologiques, certes utile, mais pour lequel nous sommes assez souvent peu outillés. Sans l’exclure lorsqu’il peut se vivre dans de bonnes conditions, nous aurions beaucoup à gagner dans nos établissements scolaires, à développer le dialogue de la vie, des œuvres et de l’expérience religieuse, dans la droite ligne de ce « climat évangélique » qui selon Gravissimum Educationis §8 -un autre texte de Vatican II-, doit caractériser l’Ecole catholique, et qui apporterait à cette « œuvre commune » qu’est l’Education, une contribution tout à fait spécifique dont elle profiterait aussi. Car comme le dit encore « Dialogue et Annonce » (§49) :

« La plénitude de la vérité reçue en Jésus Christ ne donne pas au chrétien la garantie qu’il a aussi pleinement assimilé cette vérité. En dernière analyse, la vérité n’est pas une chose que nous possédons, mais une personne par qui nous devons nous laisser posséder. C’est là une entreprise sans fin. Tout en gardant intacte leur identité, les chrétiens doivent être prêts à apprendre et à recevoir des autres et à travers eux les valeurs positives de leurs traditions. Par le dialogue, ils peuvent être conduits à vaincre des préjugés invétérés, à réviser des idées préconçues et même parfois à accepter que la compréhension de leur foi soit purifiée. »

Approfondir sa propre identité au contact de l’autre, dans une relation d’estime réciproque et de collaboration -qui sans gommer les différences- contemple ce qui est commun. Laisser Dieu nous transformer par cette expérience pour nous conduire à lui ensemble. Voilà au fond, le « programme » du dialogue interreligieux. Plus souvent que des mots, il produit des gestes. Celui -œcuménique- de Paul VI avec Athénagoras, par exemple, celui de Jean-Paul II, à Assise, celui encore du pape François donnant l’accolade fraternelle à un musulman et un juif, devant le mur des lamentations.

Nombreux seront ceux qu’il nous restera à inventer dans nos communautés éducatives et qui seront signifiants dans et au delà des murs de nos écoles, et qui ne seront pas sans impact sur ce dialogue qu’il nous faut servir aussi entre jeunes et enseignants, entre famille et éducateurs, entre école et société.

Particulièrement si ces gestes ne sont pas des choses toutes faites et artificielles, mais plutôt ce qui déborde de l’âme, et qui sera le fruit de cette véritable écoute et présence mutuelle, dont nous aurons pu prendre l’initiative au nom du Christ.

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Pour citer cet article
Référence électronique: Joseph Herveau « Nostra Aetate et le dialogue interreligieux à Vatican II », Educatio [En ligne], 6 | 2017. URL : https://revue-educatio.eu

Droits d’auteurs
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* Diacre. Responsable national de l’Animation pastorale & du réseau EUDES. SGEC

[1] Concile Vatican II, Déclaration « Nostra Aetate » sur les relations entre l’Eglise et les religions non-chrétiennes, Rome, 28 octobre 1965.

[2] Le dialogue interreligieux se distingue du dialogue œcuménique, qui vise les relations entre différentes églises ou communautés ecclésiales séparées : catholiques, protestants, orthodoxes.

[3] Mt 18, 21-22

[4] Mt 5, 43-44

[5] Concile Vatican II, Constitution pastorale « Gaudium et Spes » sur l’Eglise dans le monde de ce temps, Rome, 7 décembre 1965, 4, 1.

[6] Paul VI, encyclique « Ecclesiam Suam », Rome, 6 Aout 1964, § 67

[7] Concile Vatican II, Constitution dogmatique sur l’Eglise « Lumen Gentium », Rome, 21 novembre 1964,

[8] Ibid. Constitution dogmatique sur la Révélation divine « Dei Verbum », Rome, 18 novembre 1965, § 2

[9] Jn 13, 35

[10] Nostra Aetate, préambule.

[11] Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux & Congrégation pour l’évangélisation des peuples, « Dialogue et Annonce », Rome, 19 mai 1991

[12] Repris ci-après dans le texte de 1991.