Archives de l’auteur : Herveau Joseph

Hope through education for fraternity

Joseph Herveau[1]

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Résumé

Dans cet article, l’auteur explore la fraternité comme un horizon et une « vocation » : un don reçu et l’appel à en vivre.

Partant du constat que la fraternité suppose consentement et apprentissage, l’auteur en montre l’ambivalence : promesse de réconfort mais aussi source de tensions ou de rivalités.

Tant dans notre histoire que dans les récits bibliques – de Caïn et Abel à Joseph et ses frères-   la fraternité se révèle comme toujours dissymétrique : il y a des frères ainés et des frères cadets, dévoilant Il n’y a pas qu’une seule manière d’être frère.

Au final, Jésus, le « vrai frère », la révèle comme inconditionnelle, orientée vers le service et le salut de tous.

L’école catholique est ainsi appelée à être le lieu de construction d’une fraternité en actes, non seulement entre jeunes, mais aussi entre jeunes et adultes.

L’article propose ainsi des pistes à la fois modestes concrètes, invitant à une conversion du regard, à la valorisation des talents de chacun, et à l’expérience du partage. Éduquer à la fraternité devient alors un acte d’espérance : il est possible de vivre en frères.

 

Resumen

En este artículo, el autor explora la fraternidad como un horizonte y una «vocación»: un don recibido y la llamada a vivirlo.

Partiendo de la constatación de que la fraternidad supone consentimiento y aprendizaje, el autor muestra su ambivalencia: promesa de consuelo, pero también fuente de tensiones o rivalidades.

Tanto en nuestra historia como en los relatos bíblicos —desde Caín y Abel hasta José y sus hermanos— la fraternidad se revela siempre asimétrica: hay hermanos mayores y hermanos menores, lo que pone de manifiesto que no hay una única forma de ser hermano.

Al final, Jesús, el «verdadero hermano», la revela como incondicional, orientada al servicio y la salvación de todos.

La escuela católica está llamada a ser el lugar donde se construya una fraternidad en los hechos, no solo entre los jóvenes, sino también entre los jóvenes y los adultos.

El artículo propone así pistas modestas y concretas, que invitan a una conversión de la mirada, a la valorización de los talentos de cada uno y a la experiencia del compartir. Educar en la fraternidad se

convierte entonces en un acto de esperanza: es posible vivir como hermanos.

 

Abstract

Hope through education for fraternity

In this contribution, the author explores fraternity as a horizon and a ‘vocation’: a gift received and a call to live by it. Starting from the observation that fraternity presupposes consent and learning, the author shows its ambivalence: a promise of comfort but also a source of tension or rivalry.

Both in our history and in biblical stories – from Cain and Abel to Joseph and his brothers – brotherhood always proves to be asymmetrical: there are older brothers and younger brothers, revealing that there is no single way to be a brother. Ultimately, Jesus, the ‘true brother,’ reveals it as unconditional, oriented toward service and the salvation of all.

Catholic schools are thus called upon to be places where fraternity is built through action, not only among young people, but also between young people and adults. The article offers modest but concrete suggestions, inviting readers to change their perspective, to value each person’s talents, and to

experience sharing. Educating for fraternity then becomes an act of hope: it is possible to live as brothers and sisters.

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S’inscrire dans l’espérance par l’éducation à la fraternité

Joseph Herveau[1]

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Résumé

Dans cet article, l’auteur explore la fraternité comme un horizon et une « vocation » : un don reçu et l’appel à en vivre.

Partant du constat que la fraternité suppose consentement et apprentissage, l’auteur en montre l’ambivalence : promesse de réconfort mais aussi source de tensions ou de rivalités.

Tant dans notre histoire que dans les récits bibliques – de Caïn et Abel à Joseph et ses frères-   la fraternité se révèle comme toujours dissymétrique : il y a des frères ainés et des frères cadets, dévoilant Il n’y a pas qu’une seule manière d’être frère.

Au final, Jésus, le « vrai frère », la révèle comme inconditionnelle, orientée vers le service et le salut de tous.

L’école catholique est ainsi appelée à être le lieu de construction d’une fraternité en actes, non seulement entre jeunes, mais aussi entre jeunes et adultes.

L’article propose ainsi des pistes à la fois modestes concrètes, invitant à une conversion du regard, à la valorisation des talents de chacun, et à l’expérience du partage. Éduquer à la fraternité devient alors un acte d’espérance : il est possible de vivre en frères.

 

Resumen

En este artículo, el autor explora la fraternidad como un horizonte y una «vocación»: un don recibido y la llamada a vivirlo.

Partiendo de la constatación de que la fraternidad supone consentimiento y aprendizaje, el autor muestra su ambivalencia: promesa de consuelo, pero también fuente de tensiones o rivalidades.

Tanto en nuestra historia como en los relatos bíblicos —desde Caín y Abel hasta José y sus hermanos— la fraternidad se revela siempre asimétrica: hay hermanos mayores y hermanos menores, lo que pone de manifiesto que no hay una única forma de ser hermano.

Al final, Jesús, el «verdadero hermano», la revela como incondicional, orientada al servicio y la salvación de todos.

La escuela católica está llamada a ser el lugar donde se construya una fraternidad en los hechos, no solo entre los jóvenes, sino también entre los jóvenes y los adultos.

El artículo propone así pistas modestas y concretas, que invitan a una conversión de la mirada, a la valorización de los talentos de cada uno y a la experiencia del compartir. Educar en la fraternidad se

convierte entonces en un acto de esperanza: es posible vivir como hermanos.

 

Abstract

Hope through education for fraternity

In this contribution, the author explores fraternity as a horizon and a ‘vocation’: a gift received and a call to live by it. Starting from the observation that fraternity presupposes consent and learning, the author shows its ambivalence: a promise of comfort but also a source of tension or rivalry.

Both in our history and in biblical stories – from Cain and Abel to Joseph and his brothers – brotherhood always proves to be asymmetrical: there are older brothers and younger brothers, revealing that there is no single way to be a brother. Ultimately, Jesus, the ‘true brother,’ reveals it as unconditional, oriented toward service and the salvation of all.

Catholic schools are thus called upon to be places where fraternity is built through action, not only among young people, but also between young people and adults. The article offers modest but concrete suggestions, inviting readers to change their perspective, to value each person’s talents, and to

experience sharing. Educating for fraternity then becomes an act of hope: it is possible to live as brothers and sisters.

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De « dire Dieu à l’école » à « l’école qui dit Dieu »

Joseph Herveau[1]

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Résumé : Au sein d’une école catholique, on peut dire bien des choses sur Dieu. C’est une chance dans une société à la fois sécularisée et traversée par des questions religieuses brûlantes, en laquelle Dieu est si souvent un sujet tabou.
Toutefois, cela ne dispense pas de s’interroger : dire des choses sur Dieu, est-ce « dire Dieu » ?Par-delà une « parole sur Dieu », l’école catholique est surtout appelée à manifester sa présence vivante par l’éducation et ainsi, à permettre de le rencontrer.

Summary: In a Catholic school, there’s a lot to be said about God. This is fortunate in a society that is both secularized and plagued by burning religious questions, where God is so often a taboo subject.
But that doesn’t mean we don’t have to ask ourselves: is saying things about God “saying God”?Above and beyond “talking about God”, the Catholic school is above all called to manifest his living presence through education, and thus to enable us to encounter him.  Continuer la lecture

Orientation et vocation : à conjuguer au pluriel en école catholique

Benoit Skouratko*, Joseph Herveau**

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Les 8 et 9 novembre 2018, se tenait à Paris, la « Conférences internationales sur l’orientation » organisée par le CNESCO[1]. Il y a été affirmé que l’approche de l’éducation à l’orientation concerne tous les acteurs de la communauté éducative. Car l’accompagnement à l’orientation commence très jeune et ne peut se réduire aux seules étapes où l’on doit faire des choix. C’est un processus et un cheminement complexes dont le champ ne relève pas seulement de l’école : les élèves, sont des personnes avec leurs histoires et leurs parcours de vie. De plus, beaucoup pensent qu’enseignement et orientation ne sont pas forcément liés car il n’y a pas dans les programmes disciplinaires de mention aux préconisations à l’orientation. Comment donc procéder afin de croiser les deux ? Après 30 ans de travail sur l’orientation, l’on doit reconnaitre que c’est un chantier problématique qui peine à se vivre. Il est encore délicat de pouvoir croiser les compétences disciplinaires, transversales et les appétences afin de promouvoir une conception « vocationnelle » de l’orientation dans une perspective de formation intégrale de la personne[2]. C’est sans doute cela qui amène Gabriel, lycéen en terminale S à dire lors d’une table ronde sur l’orientation en septembre dernier : « si j’ai une dernière remarque à faire, l’accompagnement doit permettre de connaitre l’élève en vérité et d’établir une relation de confiance, nous ne sommes pas simplement un dossier ».

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Nostra Aetate et le dialogue interreligieux à Vatican II

Joseph Herveau*

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Résumé : Pour l’Ecole catholique, « ouverte à tous par vocation », le dialogue interreligieux -partie intégrante de la mission de l’Eglise- constitue une ressource précieuse. A condition toutefois, d’approfondir ce qu’il est tant dans ses fondements que dans ses visées. La Déclaration Nostra Aetate sur les relations entre l’Eglise et les religions non chrétiennes, resituée dans le contexte du Concile, peut y aider. Non sans impact d’ailleurs, sur notre « style éducatif » propre.

Vatican II : « évènement de dialogue »

Nostra Aetate[1] « déclaration sur l’Eglise et les religions du monde » fait assurément partie des nombreux textes emblématiques du Concile Vatican II, au service d’un renouveau de la vie ecclésiale sur lequel six papes (dont deux saints et un bienheureux !) on continué à engager l’Eglise. Non comme un élément isolé, mais comme facette particulière d’une dynamique d’ensemble qu’il faut avoir en tête pour en apprécier la véritable portée. Et c’est également nécessaire pour se prémunir des contre-lectures que l’on pourrait en faire, les plus fréquentes étant la suspicion d’une forme de renoncement à la mission évangélisatrice, voire d’un soupçon de relativisme ou de syncrétisme.

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