Antoine Arjakovsky[1]
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Résumé : L’auteur de l’article explique que la liberté d’opinion et la liberté d’expression non équilibrées par un sens du devoir au service du bien commun ont rendu les sociétés contemporaines de plus en plus violentes. Il estime également que le temps est venu de retrouver un juste équilibre entre le droit à la liberté d’expression et le droit à la liberté de conscience. Pour penser à nouveaux frais la liberté d’expression et ses modalités de mise en œuvre dans le respect du bien commun, il s’agit, pour lui, en premier lieu, de prendre l’exacte mesure du malaise et des conséquences dramatiques de l’infodémie à l’âge post-moderne.
L’auteur défend ensuite la thèse selon laquelle seule une métaphysique proprement œcuménique est capable de résoudre les apories de la post-modernité nihiliste et de la modernité positiviste. L’émergence de la métaphysique œcuménique implique en particulier l’invention d’un droit nouveau, au plan national et international. L’auteur conclut par un appel à la formation des enseignants à la culture éthique et religieuse et par la présentation d’une discipline nouvelle, l’écosophie de l’attention, qui, parmi bien d’autres méthodes, peut répondre au moins partiellement aux dilemmes qui traversent aujourd’hui les établissements d’enseignement, particulièrement depuis le drame de l’assassinat de Samuel Paty.
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